J'ai décidé de parler de ce titre non pas uniquement parce qu'il est efficace et qu'il va certainement bien remplir son rôle, celui de club banger, mais aussi parce que ça me fait plaisir de pouvoir réécouter Sean Paul après quelques longues années. Car il est vrai qu'avant 2016 je ne pouvais plus supporter de l'écouter lui et ses titres EDM foireux. D'ailleurs, c'est fou, ça coïncide avec le moment où il a abandonné ses tresses pour une coupe iroquoise. Fort heureusement, avec la disparition du genre et de sa hype étrange et douteuse qu'a été le fond de commerce de David Guetta dans les alentours de 2010, la légende du dance-hall s'est lui aussi fait oublier ou du moins avait disparu de mes playlists.
Mais voilà l'année 2016, avec elle ses stars du moment, tout particulièrement Sia. On vit alors le jamaïcain surgir de nulle part et s'imposer sur une version de l'un des cartons de l'an passé, "Cheap Thrills". Et depuis, on ne cesse de l'entendre, que ce soit sur "Trumpets" ou l'excellent "Rockabye" et son pré-refrain dévastateur.
Fort de ce renouveau, Sean Paul, le businessman, lance très rapidement son nouveau et propre projet. Il sort alors "Tek Weh Yuh Heart" et enfin "No Lie" en éclaireurs, les deux fois accompagné de stars montantes qui ont régné sur l'année 2016: Tory Lanez et Dua Lipa.
La nouvelle année arrivée, Paul envoie le clip du morceau le plus pop, le plus dansant et surtout le plus radio friendly pour continuer de régner dans les charts. Tout y est, la production, la catchphrase, les signatures vocales, le refrain entraînant chanté par une pop star, tous les ingrédients sont là pour atteindre le top des charts.
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